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Image de Markus Winkler

2nd tour 2028 : GIRACHON / LOAS

Un peu de fiction


Conserver une vie civile en parallèle de son engagement politique permet de rester ancré dans la réalité de notre pays. Quand au maintien d'une activité professionnelle, il évite à l'élu en place, lorsqu'il est indemnisé, de s'"accrocher" à son poste pour des raisons alimentaires... La contrepartie tient dans les contraintes d'emploi du temps, qui m'ont empêché de publier cette semaine si spécifique. Aujourd'hui samedi, interdiction de commenter la campagne, délai de réflexion oblige. Je vais donc m'essayer à la fiction. Toute ressemblance avec la réalité...à vous de voir !

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Dimanche 23 Avril 2023 : le Président RIPOLIN, candidat à sa réélection, l'emporte sans surprise, mais sans éclat devant son adversaire Mme LOAS.

M. RIPOLIN, bien qu'ayant déçu une partie de son électorat de base, a rassuré d'autres citoyens. Il a même engrangé plus de voix que cinq ans plus tôt. Son positionnement central lui permet de ratisser large. Et il a bénéficié du rejet suscité par l'histoire du parti de Mme LOAS. Malgré tous ses effort, le Mouvement National continue d'inquiéter par sa philosophie. Les détails ont souvent été un problème pour sa formation politique, c'est désormais son programme qui en manque.

Les 6 petits pourcents d'écart, faibles étant donnés son adversaire, et une abstention record pose pourtant la question de la légitimité du Président réélu. Le résultat des élections Législatives du mois de juin, remporté de justesse devant M. GIRACHON, nouveau porte drapeau de la gauche extremo-socialiste, suivant le vent politique, n'aide pas non plus le gouvernement à déployer son programme. Au contraire, la France est clivée, les manifestants trouvent une légitimité dans cette élection de l'Assemblée Nationale, et inversement, les leader d'opposition s'appuient sur la gronde pour accroître leur légitimité. Le pays se retrouve rapidement bloqué, le Président veut éviter un retour des Bonnets Verts qui ont perturbé son précédent mandat. Nous comprenons rapidement qu'il va abandonner, sans le dire, la si importante réforme de l'assurance maladie. Il ne s'agira pas d'un recul, mais d'une prise en compte des attentes de ceux qui souffrent…quitte à sacrifier l'avenir. Le Président, souvent considéré comme condescendant et jusqu'au boutiste lors de son premier quinquennat, reculera ici rapidement. Cette volte face surprend de sa part. Mais certains indices laissaient présager ces tergiversations, cette fébrilité. Le 20 avril, trois jours avant le second tour, il avait déjà amandé son projet. Il promit d'étendre l'augmentation initialement prévu aux fonctionnaires de polices réalisant des missions de lien social, à toutes les forces de l'ordre. Seule la corrélation entre les échéances présidentielles et législatives évitera la cohabitation. Un mandat mou, qui ne s'animera qu'à la fin des cinq années avec la montée des ambitions des proches, ou moins proches, de M. RIPOLIN pour lui succéder. Des divisions qui feront les beaux jours de ses adversaires. Un contexte qui inflige aux électeurs républicains et raisonnables le si redouté duel GIRACHON / LOAS au deuxième tour 2028. Devant ce résultat, se lamentant, l'ancien Président regretta : "Cette catastrophe aurait pu être évitée :

  • Si seulement j'avais tenu mes lignes pendant et après ma campagne;

  • Si seulement les électeurs s'étaient mobilisés pour me choisir, ou pour me virer ! Ils auraient eu un Président qui les représentent. Ils n'avaient pourtant qu'à traverser la rue !

  • Si seulement les électeurs avaient voté dans l'esprit du quinquennat lors des législatives. Il est pourtant logique de donner une majorité au président qu'on élit, pour ne pas perdre cinq ans. "


 
 
 

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